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Innovation Is Everywhere

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October 6, 2017

Découvrez les startups asiatiques qui ont décidé de révolutionner les services financiers !   (Pour plus de startups et tendances, découvrez notre magazine mensuel sur la transformation digitale du secteur financier et des assurances) Omise, au secours des e-commerçants en Asie du Sud-Est Omise est une startup thaïlandaise visant à rendre les paiements en ligne encore plus simple. […]

Découvrez les startups asiatiques qui ont décidé de révolutionner les services financiers !

 

(Pour plus de startups et tendances, découvrez notre magazine mensuel sur la transformation digitale du secteur financier et des assurances)

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Omise, au secours des e-commerçants en Asie du Sud-Est

omise
Omise est une startup thaïlandaise visant à rendre les paiements en ligne encore plus simple. Née est en Asie du Sud-Est, où les solutions de paiement se multiplient et le taux de pénétration des banques est faible, Omise veut mettre d’accord les e-commerçants. Son système est invisible aux yeux du client. Commercialisé en marque blanche, les commerçants peuvent intégrer directement la solution via un SDK (en quelques secondes) et les utilisateurs n’ont pas besoin d’être redirigés vers un tiers.

La startup mise avant tout sur une intégration complète des méthodes de paiements (Visa, MasterCard, JCB, Alipay, Diners Club) et un niveau de sécurité conforme aux plus hauts standards. La solution propose une offre qui permet aux commerces de bénéficier de la solution sans justifier d’un minimum de transactions.

Aujourd’hui, la solution de paiement est présente en Thailande, au Japon, en Indonésie et à Singapour et diversifie son activité en lançant OmiseGo, sa propre cryptomonnaie, réussissant une ICO de 25 millions de dollars US.

La startup indienne FRS Labs combine technologie avancée et APIs ouvertes pour transformer le KYC et la prévention de la fraude

frs-labs
FRS Labs est née en Inde en 2010. Tirant parti de l’ambitieux projet gouvernemental indien appelé India Stack, qui permet aux entreprises d’accéder à de larges bases de données nationales via des APIs ouvertes, FRS Labs s’attaque au problème de l’intégration de nouveaux clients (Know-Your-Client), de l’authentification de ceux-ci et de la prévention de la fraude.

La plateforme propose à ses utilisateurs un système d’authentification basé sur la reconnaissance vocale et biométrique, ainsi qu’un système de cartographie de réseau et d’analyse de données basé sur une Intelligence Artificielle avancée. Le tout est intégré via des APIs, rendant l’installation très simple.

La jeune pousse indienne a déjà convaincu certains géants comme Vodafone, Orange, Ooredoo, Microsoft ou encore Amazon. Cette année, FRS Labs a été sélectionnée pour faire partie de l’accélérateur FinTech de Yes Bank (5ème banque du secteur privé en Inde) aux côtés de 11 autres startups.

Kredivo joue le rôle de carte de crédit digitale en Indonésie

kredivo
Une fois encore, le faible taux de pénétration des banques en Indonésie a permis la création de services innovants. Née en 2015, la startup indonésienne Kredivo s’adresse aux non-bancarisés et aux septiques de la fiabilité des paiements en ligne. La solution permet à ses utilisateurs de contourner le paiement en ligne en repoussant l’échéance au moment où l’on reçoit le produit commandé. La jeune pousse fait en quelque sorte office de tampon et permet aussi d’étaler les versements, comme une carte de crédit, mais entièrement digitale.

La startup évalue, grâce à différentes sources de données fournies par l’utilisateur ou non (utilisation du téléphone mobile, comportement sur les réseaux sociaux), le risque de crédit associé au consommateur et détermine son éligibilité.

En seulement un an, la startup a réussi à attirer les investissements d’acteurs majeurs comme 500 Startups (USA), NSI Ventures (Singapour) ou GMO VenturePartners (Japon).

L’INDE, OÙ LE GOUVERNEMENT JOUE LE RÔLE DE START-UP

Aadhar-Pay-App
En 2009 en Inde, naît un projet tout à fait novateur : Aadhar. Ce projet consiste à attribuer un code à 12 chiffres pour chaque résident Indien, où sont stockées des données biométriques et démographique, afin de permettre l’éclosion d’applications visant à réduire l’utilisation du cash, du papier et de la présence physique.

Ce projet a évolué pour donner India Stack. Ce dernier est un ensemble d’APIs (Application Programming Interface) qui permet aux start-ups d’avoir accès aux données de toutes les grandes infrastructures technologiques mises en place par le gouvernement (dont Aadhar).

Cette solution a donné naissance à UPI (Unified Payment Interface) qui permet aux Indiens de pouvoir réaliser des transactions à l’aide d’un simple identifiant, permettant une inclusion plus simple au système financier (paiements et prêts) pour les entrepreneurs et les individus.
Le service a séduit à vitesse grand V, avec plus 150 000 commerçants adhérents et 22 banques partenaires en seulement un mois. L’objectif est d’avoir 100 millions d’utilisateurs en un an, ce qui équivaut au nombre de citoyens ayant à la fois un compte bancaire et un mobile.

SINGAPOUR, TERRE D’ACCUEIL DE L’INNOVATION

singapore
Singapour est un véritable hub de la finance mondiale. Accueillant plus de 200 banques, la cité-état a vu son marché FinTech et InsurTech croître à très grande vitesse, de 18 startups en 2015 à plus de 300 fin 2016, et le gouvernement n’y est pas pour rien. Le gouvernement a annoncé en 2016 un plan d’investissement de plus de 160 millions de dollars (140 millions d’euros) pour aider les startups FinTech. En plus de cela, la MAS (Monetary Authority of Singapore), équivalent de la Banque Centrale, a créé une « sandbox » (ou bac-à-sable) permettant aux startups d’expérimenter leurs solutions dans un cadre réglementaire avantageux.

Beaucoup d’institutions financières globales et régionales comme Visa, MasterCard, DBS (Development Bank of Singapore) ou OCBC (Oversea-Chinese Banking Corporation) ont aussi choisi Singapour pour y implanter leurs laboratoires d’innovation en matière de FinTech. La nation possède aussi le plus grand hub FinTech du monde, Lattice 80, l’un des plus importants événements dédiés au sujet, le FinTech Festival, et a conclu des partenariats avec plusieurs autres pays pour développer la coopération (Japon, Corée du Sud, Nordic Finance…).

LE PAIEMENT AU COEUR DE LA STRATÉGIE DE CROISSANCE DES GÉANTS ASIATIQUES

 

Asia Fintech Go-Jek

Go-Pay, le portefeuille mobile de l’application de transport en moto indonésienne Go-Jek

Que ce soient des apps de messagerie, des plateformes e-commerce, des plateformes de gaming ou des apps de transport, toutes les licornes asiatiques s’attaquent au marché lucratif du paiement mobile, espérant bénéficier d’un avantage de taille : une base d’utilisateurs fidèles.

Les licornes asiatiques, très souvent soutenues par des capitaux à risque, savent que l’intégration d’un système de paiement est la clé pour atteindre la profitabilité.  

Leur modèle? Alibaba et WeChat, la plateforme e-commerce et l’application de messagerie chinoises devenues les deux entreprises les plus puissantes en Chine grâce à leur stratégie de transformation en plateformes de services tournant autour de leurs système de paiements respectifs AliPay et WeChat Pay.  WeChat voit désormais passer 500 milliards de dollars de transactions par an.  

En Indonésie, un marché gigantesque (4ème plus peuplé au monde), l’app de transport à moto Go-Jek – Uber indonésien – a lancé son portefeuille mobile GoPay en avril 2016.  Les chauffeurs Go-Jek reçoivent un bonus si leurs clients acceptent de stocker la monnaie rendue sur les transactions dans GoPay.  Cet argent leur permet de bénéficier d’une réduction sur leur prochain voyage. Une fois l’habitude prise par les clients de payer via GoPay, la startup a introduit de nouvelles fonctionnalités, dont la possibilité en mars dernier pour les utilisateurs de s’envoyer entre eux du crédit GoPay sans frais de transfert. GoPay est ainsi progressivement devenu le 4ème portefeuille mobile le plus utilisé dans le pays en moins d’un an d’existence.  Son concurrent Grab a levé ce mois-ci 1,5 milliards de dollars pour renforcer sa plateforme de paiement naissante, GrabPay, lancée en juillet 2016, et a fait l’acquisition de la startup de paiements Kudo en avril dernier pour l’intégrer à sa plateforme.  

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